Faites de beaux rêves...
samedi 31 janvier 2009
Marlène Dietrich
+ Les jambes des femmes sont des compas
qui arpentent le globe terrestre en tous sens,
lui donnant son équilibre et son harmonie.
François Truffaut. Dialogue du film
L’Homme qui aimait les femmes.
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qui arpentent le globe terrestre en tous sens,
lui donnant son équilibre et son harmonie.
François Truffaut. Dialogue du film
L’Homme qui aimait les femmes.
Walt Whitman
+ Le parfum subsiste toujours
au creux de la main qui offre la rose.
Walt Whitman.
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au creux de la main qui offre la rose.
Walt Whitman.
Alan Bennett
La Reine des lectrices .Voici un roman d'une absolue et irrésistible causticité, taillé dans le roc du flegme britannique, comprenez ainsi que c'est fin, très fin et d'une grande subtilité. Mais qu'est-ce qu'on s'amuse ! N'attendez plus, découvrez ce livre car la suite des aventures de la royale passion littéraire sème une joyeuse pagaille à Buckingham et se conclue dans un sourire, en forme de croissant de lune. La reine y est décrite de façon sympathique, assez naïve mais perspicace. La lecture lui ouvre un champ de possibilités, elle qui pensait avoir tout vu, en voyageant à travers le monde, découvre un autre globe grâce à la lecture. Alan Bennett nous rend la reine étonnante, plus humaine et proche de nous. C'est dire le pouvoir des livres !!!
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André Malraux
+ La Joconde sourit
parce que tous ceux qui lui ont
dessiné des moustaches
sont morts.
André Malraux. Extrait de La tête d’obsidienne.
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parce que tous ceux qui lui ont
dessiné des moustaches
sont morts.
André Malraux. Extrait de La tête d’obsidienne.
Francesco Balsamo
Francesco Balsamo, né en 1969, vit et travaille à Catane en Italie.
Il a étudié à l’Académie des Beaux-arts de Brea et à Catane à la faculté de lettres. Ses dessins raffinés, d’une imagination fantasque, un peu inquiétants sont d’une grande poésie.
Cela vaut la peine de regarder son site…
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Il a étudié à l’Académie des Beaux-arts de Brea et à Catane à la faculté de lettres. Ses dessins raffinés, d’une imagination fantasque, un peu inquiétants sont d’une grande poésie.
Cela vaut la peine de regarder son site…
vendredi 30 janvier 2009
Elisabeth II
God save the Queen...
Je sais....Ce n'est pas bien de se moquer...
Mais je ne peux pas résister!!!
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Je sais....Ce n'est pas bien de se moquer...
Mais je ne peux pas résister!!!
Aglaé et Sidonie.
A la demande du petit W.....
Aglaé, une jeune truie, et Sidonie, une petite oie, sont deux amies inséparables. Le coq Agénor les surveille d'un œil vigilant car Croquetout , le renard, rôde autour de la basse-cour espérant pouvoir y pénétrer et satisfaire son appétit. Les deux amies sont apparues dans le journal de Mireille dans les années 50, d'après un conte de Guylaisne. En 1969, la télévision française découvre ces nouveaux personnages qui vont devenir les amis inséparables de toute une génération de petits enfants !
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Aglaé, une jeune truie, et Sidonie, une petite oie, sont deux amies inséparables. Le coq Agénor les surveille d'un œil vigilant car Croquetout , le renard, rôde autour de la basse-cour espérant pouvoir y pénétrer et satisfaire son appétit. Les deux amies sont apparues dans le journal de Mireille dans les années 50, d'après un conte de Guylaisne. En 1969, la télévision française découvre ces nouveaux personnages qui vont devenir les amis inséparables de toute une génération de petits enfants !
Pierre Bonnard
"Pierre Bonnard, scènes d’intérieur".
Le Metropolitan Museum of Art de New York célèbre jusqu'au 19 avril le peintre français Pierre Bonnard dans une exposition consacrée aux années où il vécut au Cannet. L’exposition de 80 toiles, dessins, et aquarelles réalisées pour la plupart dans cette ville qui surplombe Cannes, où il avait acquis une maison avec sa femme Marthe. Centrée sur des thèmes moins connus que ses nus, l'exposition offre une belle variété de scènes d'intérieurs aux couleurs acidulées sorties de la mémoire du peintre, du jaune à l'orangé ou au bleu. Des personnages souvent difficiles à déceler à première vue sont là, sans vraiment se croiser, ombres où l'on retrouve souvent la femme du peintre, penchée au dessus d'une nappe blanche ou regardant la Méditerranée à travers une fenêtre. C’est au cours du vernissage qu’a été annoncée l'ouverture en 2010 du premier musée entièrement dédié à cet artiste majeur de la première moitié du XXe siècle, dont une toile a atteint plus de 8 millions de dollars aux enchères à New York en 2006.La rénovation et les aménagements de la villa "Le Bosquet " où vécut et mourut le peintre, et où sera installé le musée, commenceront au printemps 2009. Le musée Bonnard est financé par la famille de l'artiste et par le gouvernement français qui lui a octroyé le statut de "Musée de France " au même titre que des établissements comme Le Louvre ou le Musée d'Orsay...
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Le Metropolitan Museum of Art de New York célèbre jusqu'au 19 avril le peintre français Pierre Bonnard dans une exposition consacrée aux années où il vécut au Cannet. L’exposition de 80 toiles, dessins, et aquarelles réalisées pour la plupart dans cette ville qui surplombe Cannes, où il avait acquis une maison avec sa femme Marthe. Centrée sur des thèmes moins connus que ses nus, l'exposition offre une belle variété de scènes d'intérieurs aux couleurs acidulées sorties de la mémoire du peintre, du jaune à l'orangé ou au bleu. Des personnages souvent difficiles à déceler à première vue sont là, sans vraiment se croiser, ombres où l'on retrouve souvent la femme du peintre, penchée au dessus d'une nappe blanche ou regardant la Méditerranée à travers une fenêtre. C’est au cours du vernissage qu’a été annoncée l'ouverture en 2010 du premier musée entièrement dédié à cet artiste majeur de la première moitié du XXe siècle, dont une toile a atteint plus de 8 millions de dollars aux enchères à New York en 2006.La rénovation et les aménagements de la villa "Le Bosquet " où vécut et mourut le peintre, et où sera installé le musée, commenceront au printemps 2009. Le musée Bonnard est financé par la famille de l'artiste et par le gouvernement français qui lui a octroyé le statut de "Musée de France " au même titre que des établissements comme Le Louvre ou le Musée d'Orsay...
Yves Tanguy
Yves TanguyPhotomaton vers 1929.
Epreuve gélatino-argentique. 15,3 X 3,8 cm.
Cabinet de la Photographie du Centre Pompidou.
Cabinet de la Photographie du Centre Pompidou.
Bruce Chartwin
+ Le vrai domicile de l'homme n'est pas une maison mais la route, et la vie elle-même est un voyage à faire à pied.
Bruce Chartwin
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Bruce Chartwin
Haute Couture
Haute Couture.
Je voulais montrer les collections de Haute Couture. Le sujet me tient à cœur !
Mais devant le spectacle de désolation de ces collections printemps-été 2009, je m’y refuse, ne voulant pas cautionner cette mascarade. Tous ces défilés sont une succession d’images indigestes et tristes. Que dire de ces "couturiers" qui ont troqué leurs lettres de noblesse pour celle de " créateurs " ? Ils ont oublié leurs fonctions premières : habiller en faisant rêver les femmes. Ce n’est que surcharge pour noyer le manque de culture, de professionnalisme et d’imagination.
Toutes ces broderies sans intérêt et mal utilisées me donnent la nausée…Où sont les Tableaux de Van Gogh réinterprétés par Monsieur Saint Laurent ? Que sont devenus les matelassages du sac Chanel en paillettes laquées ? Où est le sable saupoudré d’or de Montana pour Lanvin ? Ou encore les kilims de Scherrer. C’est vrai qu’il faut un minimum de connaissances et de curiosité pour travailler avec François Lesage…Au lieu de copier de vieux échantillons achetés aux puces de Londres.
Que penser des choucroutes torturées sans respect pour la noblesse des tissus. Qui sait encore apprécier un double crêpe marocain, un drap de soie double retord ou un simple piqué de coton ? La légèreté d’une mousseline qui effleure la peau, le tombé du satin, et la netteté du whipcord…
Sans faire de passéisme où sont les vrais couturiers ?
Où est la remplaçante de Mademoiselle Chanel qui toute sa vie a réinventé son fameux cardigan pour atteindre une perfection de confort à jamais égalée. Tout le monde a oublié que le jersey qu’elle a utilisé et anobli servait alors pour les sous-vêtements masculins!
Où êtes-vous le successeur de Schiaparelli qui osait peindre des homards surdimensionnés sur les robes du soir des élégantes ? Leur faisaient porter des chapeaux téléphone sans être ridicules ? Parsemait de boutons inimaginables crées par les plus grands artistes du moment, ses tailleurs rose mercurochrome ?
Où sont les associations de couleurs fantastiques de Monsieur Saint Laurent que tout le monde a encore dans les yeux? La simplicité si évidente de ses vêtements. Cette pureté si difficile à atteindre. Où est le modernisme insensé d’un Courrège ou d’un Cardin ? Que sont devenues les coupes fabuleuses d’un Balenciaga, d’une Madame Grès , d'un Mugler ou d’une Vionnet ? Qui peut comprendre les désirs des clientes gâtées par la vie ? Ils ne savent pas ce qu’elles attendent puisqu’ils ne daignent plus les écouter, bien plus préoccupés par leur propre image qui va passer en boucle dans les médias. Il y a plus de 20 ans, une cliente mondialement connue m’a demandé de lui dessiner des jeans et des t-shirts sur mesure brodés du motif " Fruits of the Loom " par Lesage. Cela a été une vraie leçon de luxe. Cette femme ne trouvait pas dans les collections des vêtements adaptés à sa vie active , elle voulait être dans la vie, mais sur mesure.
On assiste à des fantasmes de vieux enfants qui n’ont pas cessé de jouer avec leurs poupées Barbie, leur faisant subir les pires outrages pour assouvir leurs propres perversités. Ces mots ne sont pas ceux d’un homme frustré, bien au contraire ! Le désir de voir s’en aller tous ces acteurs qui ne sont plus de notre époque et d’admirer de nouveau de vrais couturiers qui aiment leur métier et qui ont un vrai talent. La capacité de bousculer les codes établis, d’étonner, mais avant tout de faire rêver. Surtout ne pas faire de la "décoration textile", comme tous ces défilés qui se sont succédé durant cette semaine, mais de vraies collections de Haute Couture.
E.C.
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Je voulais montrer les collections de Haute Couture. Le sujet me tient à cœur !
Mais devant le spectacle de désolation de ces collections printemps-été 2009, je m’y refuse, ne voulant pas cautionner cette mascarade. Tous ces défilés sont une succession d’images indigestes et tristes. Que dire de ces "couturiers" qui ont troqué leurs lettres de noblesse pour celle de " créateurs " ? Ils ont oublié leurs fonctions premières : habiller en faisant rêver les femmes. Ce n’est que surcharge pour noyer le manque de culture, de professionnalisme et d’imagination.
Toutes ces broderies sans intérêt et mal utilisées me donnent la nausée…Où sont les Tableaux de Van Gogh réinterprétés par Monsieur Saint Laurent ? Que sont devenus les matelassages du sac Chanel en paillettes laquées ? Où est le sable saupoudré d’or de Montana pour Lanvin ? Ou encore les kilims de Scherrer. C’est vrai qu’il faut un minimum de connaissances et de curiosité pour travailler avec François Lesage…Au lieu de copier de vieux échantillons achetés aux puces de Londres.
Que penser des choucroutes torturées sans respect pour la noblesse des tissus. Qui sait encore apprécier un double crêpe marocain, un drap de soie double retord ou un simple piqué de coton ? La légèreté d’une mousseline qui effleure la peau, le tombé du satin, et la netteté du whipcord…
Sans faire de passéisme où sont les vrais couturiers ?
Où est la remplaçante de Mademoiselle Chanel qui toute sa vie a réinventé son fameux cardigan pour atteindre une perfection de confort à jamais égalée. Tout le monde a oublié que le jersey qu’elle a utilisé et anobli servait alors pour les sous-vêtements masculins!
Où êtes-vous le successeur de Schiaparelli qui osait peindre des homards surdimensionnés sur les robes du soir des élégantes ? Leur faisaient porter des chapeaux téléphone sans être ridicules ? Parsemait de boutons inimaginables crées par les plus grands artistes du moment, ses tailleurs rose mercurochrome ?
Où sont les associations de couleurs fantastiques de Monsieur Saint Laurent que tout le monde a encore dans les yeux? La simplicité si évidente de ses vêtements. Cette pureté si difficile à atteindre. Où est le modernisme insensé d’un Courrège ou d’un Cardin ? Que sont devenues les coupes fabuleuses d’un Balenciaga, d’une Madame Grès , d'un Mugler ou d’une Vionnet ? Qui peut comprendre les désirs des clientes gâtées par la vie ? Ils ne savent pas ce qu’elles attendent puisqu’ils ne daignent plus les écouter, bien plus préoccupés par leur propre image qui va passer en boucle dans les médias. Il y a plus de 20 ans, une cliente mondialement connue m’a demandé de lui dessiner des jeans et des t-shirts sur mesure brodés du motif " Fruits of the Loom " par Lesage. Cela a été une vraie leçon de luxe. Cette femme ne trouvait pas dans les collections des vêtements adaptés à sa vie active , elle voulait être dans la vie, mais sur mesure.
On assiste à des fantasmes de vieux enfants qui n’ont pas cessé de jouer avec leurs poupées Barbie, leur faisant subir les pires outrages pour assouvir leurs propres perversités. Ces mots ne sont pas ceux d’un homme frustré, bien au contraire ! Le désir de voir s’en aller tous ces acteurs qui ne sont plus de notre époque et d’admirer de nouveau de vrais couturiers qui aiment leur métier et qui ont un vrai talent. La capacité de bousculer les codes établis, d’étonner, mais avant tout de faire rêver. Surtout ne pas faire de la "décoration textile", comme tous ces défilés qui se sont succédé durant cette semaine, mais de vraies collections de Haute Couture.
E.C.
jeudi 29 janvier 2009
Albert Lamorisse.
Ce film de 36 minutes qui a obtenu la palme d’or au festival de Cannes en 1956 se déroule dans le quartier de Ménilmontant, et suit les aventures d'un jeune garçon (joué par le fils d’Albert Lamorisse, Pascal). Ce petit garçon trouve un gros ballon rouge accroché à un réverbère. Commence alors une histoire d'amitié avec ce ballon qui suit de lui-même le petit garçon dans les rues de Paris. La jalousie d'une bande de garçons de son âge va mener ce film vers une fin à la fois tragique et magique. Regardez la vidéo, c'est le film d'un enchanteur méconnu, qui est aussi le papa de Crin blanc...
http://video.google.com/videoplay?docid=-7437804619468513207
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http://video.google.com/videoplay?docid=-7437804619468513207
Denise de la Rue
Denise de la Rue est née à Mexico, en 1972 diplômée d’histoire de l’art, et de l’école de photographie de Mexico et de l’Académie des Beaux Arts de Florence en Italie. Son travail sur les matadors a fait l’objet d’une exposition à la galerie Gagosian de Beverly-Hills doublée d’un livre, "Matador" aux éditions Cantz. Son précédent travail de portraits des catcheurs mexicains était remarquable. Elle a capté avec beaucoup de pertinence le rôle théâtral et à la fois plein d’humour que ces hommes jouent dans la culture populaire mexicaine. Son futur thème est la vie des femmes dans l’industrie du sexe. Prostituées, modèles, stripteaseuses…
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mercredi 28 janvier 2009
James Barrie.
+Lorsque le premier bébé rit
pour la première fois,
son rire se brisa en un million
de morceaux,
et ils sautèrent un peu partout.
Ce fut l’origine des fées.
James Barrie. Extrait de Peter Pan.
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pour la première fois,
son rire se brisa en un million
de morceaux,
et ils sautèrent un peu partout.
Ce fut l’origine des fées.
James Barrie. Extrait de Peter Pan.
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